A MESDAMES ET MESSIEURS
LES MEMBRES DE L’ASSOCIATION LA DETENTE GISORSIENNE.
Petite « grippette », puis pandémie, la COVID 19 a changé notre vision du monde, au point tel qu’il nous faille rechercher dans notre mémoire, comment c’était………, avant !!
Depuis la prise de conscience des autorités sanitaires et administratives, et les règlements qui s’en sont suivi, nous avons navigué, tel un train fantôme, entre l’interdit, et l’autorisé. Tour à tour l’espoir puis la résignation nous a gagné, nous laissant dans l’incertitude et le désarroi.
Malgré les nombreuses mesures gouvernementales, dont l’utilité de certaines peuvent porter interrogation, le virus continue son œuvre destructrice, envers les plus fragiles d’entre nous, mais pas que...
A ce jour, 2.314 602 personnes sont décédées de la COVID19 dans le monde, dont 78 965 sur le seul territoire national. De nombreux patients sont dans les affres de l’incertitude, une multitude de commerces et activités ont cessé d’être, ou sont en passe de l’être, entraînant des drames humains, et une véritable crise économique aux conséquences incalculables.
En l’état actuel des connaissances, nul ne peut affirmer, quelle sera l’issue de cette situation et quelles en seront les conséquences.
Pour certaines et certains, notre sport, n’est qu’un sport, un hobby dirais-je, dont le préjudice semble bien véniel, au regard des conséquences évoquées supra. Cela est vrai, mais faux également. Le sport véhicule des valeurs essentielles au vivre ensemble. Il est un vecteur de rapprochement, d’intégration et ne l’oublions pas, une réalité économique.
Le sport a le mérite de nous permettre de mieux vivre, de nous dépasser, de mieux accepter les tracas et les drames de la vie, et de nous donner la force de les combattre.
Consécutivement aux interventions successives de la fédération française de tir, et je les en remercie vivement, les pouvoirs publics ont autorisé certaines installations sportives à ouvrir à nouveau leur porte, sous réserve que l’activité de ces dernières soit de plein air.
Nos installations sont semi-ouvertes, et l’accès aux pas de tir, s’effectue obligatoirement par le club house. Il ne peut être dérogé, ainsi que certains l’ont suggéré, à cette disposition qui se justifie par la sensibilité d’un site disposant d’un stock d’armes conséquent, notamment de catégorie B, et, par voie de conséquence, du nécessaire contrôle d’accès des visiteurs.
Si notre association est une personne de droit privé indépendante, ses équipements, eux, ne sont pas privés. Ils appartiennent au parc sportif de la commune de Gisors, dont le maire est le garant, et le seul juge de leur utilisation. Ainsi, il est compréhensible, de par l’ambigüité de la nature de nos installations, que l’édile ne soit pas enclin à permettre leur réouverture dans l’actuel contexte, et ses perspectives d’évolution, à l’instar des autres aménagements sportifs de même concept, et ce malgré notre mise en œuvre d’un protocole sanitaire strict, et adapté aux obligations de précaution prévues par le règlement.
Cependant, pleinement conscient des tourments vécus par de nombreux tireurs, tant sur le plan de leur préparation aux éventuelles (…) prochaines compétitions, que sur celui de l’obligation d’assiduité voulue par le législateur pour les détenteurs d’armes de catégorie B, j’ai, à nouveau, sollicité monsieur le Maire, en soulignant ces points essentiels, en vue de nous permettre une réouverture prochaine.
Vous trouverez ci-joint, le courrier que je lui ai adressé, en ce sens.
Le service des sports de la ville de Gisors, ne manquera de nous informer, dans les meilleurs délais, de la décision prise par monsieur le Maire, consécutivement à cette sollicitation. Le cas échéant, avis vous en sera donné par mailing.
Dans l’espoir de nous retrouver très prochainement,
Je vous prie de croire, mesdames et messieurs, tireurs et chers membres, à mes salutations amicales et sportives.
Bien à vous
Le président
Charles-Edouard MARACHLIAN.
2eme demande de reouverture du stand (264.91 Ko)